Alcool au volant : Dangers et répression

Alcool au volant : Dangers et répression

mai 23, 2022 Non Par Leonard Brooks

L’alcool au volant cause 10 % des accidents corporels et 20% des non corporels impliquant une seule voiture.

Un taux d’alcoolémie moyen à partir de 0,3 g/l réduit considérablement les capacités physiques et psychologiques et engendre une baisse de la concentration, une augmentation de la fatigue et de la somnolence. 

Le temps de réaction s’allonge de 50 %, ce qui empêche de prendre la bonne décision, le champ visuel est réduit, surtout sur les côtés, le relief et la profondeur changent, les mouvements ne sont plus parfaitement coordonnés. On a tendance à sous-estimer les dangers, conduire plus vite, dépasser sans visibilité.

La lutte contre ces comportements à risque des conducteurs fait partie des actions qui visent à renforcer la sécurité routière afin d’éviter les accidents, les blessés et les morts sur les routes. 

Les textes de loi concernant l’alcool au volant

Le législateur a prévu de nombreuses sanctions qui varient en fonction du taux d’alcoolémie constaté dans le sang à la suite d’un contrôle de police. 

0,2 g/l minimum pour les permis probatoires ou les chauffeurs de transport en commun

  •         Amende de 135€
  •         Retrait de 6 points
  •         Le véhicule est immobilisé
  •         Le permis est suspendu pour trois ans

Les personnes qui ont obtenu le permis depuis moins d’un an doivent repasser les épreuves théoriques et pratiques pour reprendre à nouveau la route. 

Entre 0,5 g/l et 0,8 g/l

  •         Amende de 135€
  •         Retrait de 6 points au permis
  •         Immobilisation du véhicule
  •         Suspension du permis pour trois ans

Pour plus de 0,8 g/l

  •         Amende jusqu’à 4 500 €
  •         Retrait de 6 points
  •         La voiture est immobilisée
  •         Le permis est suspendu pour trois ans et souvent annulé
  •         La réalisation d’un stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière, dont les frais sont pris en charge par le conducteur
  •         Une peine de prison qui va jusqu’à 2 ans

Pour une récidive avec un taux égal ou supérieur à 0,8 g/l

  •         Amende jusqu’à 9 000 €
  •         Retrait de 6 points
  •         Confiscation du véhicule
  •         Annulation du permis jusqu’à 3 ans
  •         Stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du chauffeur
  •         Emprisonnement jusqu’à 2 ans

Pour un non-respect de l’ordre d’un agent de la paix

  •         Le permis est suspendu immédiatement pour 90 jours
  •         Saisie immédiate du véhicule pour 30 jours et 90 jours en cas de récidive
  •         Le suivi d’un programme d’évaluation et de réduction du risque de conduite avec les capacités affaiblies
  •         L’installation d’un antidémarreur éthylométrique

·         Si le conducteur est reconnu coupable criminel par un tribunal, il y a révocation du permis de conduire et conditions à remplir pour en avoir un nouveau