L’alcool, un danger pour les usagers de la route

L’alcool, un danger pour les usagers de la route

juillet 11, 2022 Non Par Leonard Brooks

L’alcool provoque 30% des accidents graves de la circulation. C’est une des principales causes des décès des usagers de la route, car sa consommation agit directement sur le cerveau dès 0,3 g/l et son effet devient plus intense à partir de 0,5 g/l.

La prise d’un verre, puis deux, puis trois limite le champ de vision, réduit les réflexes, provoque un état de fatigue et de somnolence qui est dangereux pour la conduite. L’alcool au volant, même à un taux peu élevé, est rigoureusement sanctionné par la loi pour une meilleure sécurité routière.

Alcool et conduite font des ravages

L’alcool au volant provoque plus de 1 000 décès chaque année, c’est le deuxième facteur d’accidents mortels sur les routes. On recense 2 fois plus d’accidents les jours ouvrables entre 15h et 1h du matin par rapport au weekend. 

55% des accidents mortels surviennent lorsque le taux d’alcoolémie dans le sang du conducteur est supérieur à 1,5 g/l, la plupart de ces incidents ont lieu la nuit sur les routes secondaires.

Les jeunes de 18 à 24 ans sont les principales victimes, ils représentent 25% des morts sur les routes. Il faut sensibiliser les automobilistes au respect du Code de la route.

Alcool et sécurité routière

L’alcool et la conduite ne font pas bon ménage. Le conducteur doit s’en abstenir pour rester lucide au volant, afin de mieux analyser les situations susceptibles de provoquer des accidents et de réagir en conséquence. 

D’ailleurs, la loi encadre l’alcool au volant depuis 1954 avec une mesure qui autorise la recherche du taux d’alcoolémie dans le sang en cas d’accident grave. Cette législation se durcit au fil des années. Depuis 2015, il est quasiment interdit aux jeunes conducteurs de se mettre au volant après avoir bu, car le seuil d’alcoolémie toléré dans le sang est de 0,2g/l ou de 0,10 mg/l dans l’air expiré. 

La prévention 

Les accidents sur les routes peuvent être limités à travers des campagnes de publicité sur l’alcool au volant. Ces campagnes de communication doivent être accentuées à l’approche des événements festifs, notamment les fêtes de fin d’année et des grandes vacances. La pose d’affiches aux abords des voies dans les zones rurales et périurbaines est aussi une solution. Une autre astuce consiste à utiliser l’éthylotest anti-démarrage (EAD), un dispositif d’analyse de l’air expulsé par le conducteur. L’EAD est connecté au système de démarrage de la voiture, il empêche le fonctionnement du système d’allumage si le taux d’alcoolémie du conducteur est supérieur au seuil recommandé. 

La répression

Conduire avec un taux d’alcool supérieur ou égal à la limite autorisée entraîne automatiquement une perte de 6 points sur le permis. Cette contravention est passible d’une amende de 135 euros en plus du retrait de points, notamment si le taux d’alcool dans le sang du conducteur est compris entre 0,5 g/l et 0,8 g/l. L’amende peut atteindre 750 euros et une suspension de permis de conduire. 

Un taux d’alcoolémie supérieur à 0,8 g par litre de sang est un délit, qui implique une convocation au tribunal correctionnel.